Le pèlerinage diocésain de la Savoie, avec entre autre les Pères Michel Euler, Vincent Coutin, Clément Danckaert…., notre diacre Bruno Mayoral a regroupé, comme chaque année, la Tarentaise, la Maurienne et Chambéry. Départ des cars le dimanche soir, arrivée tôt le matin à l’accueil St Frai. Plus ou moins frais ! Mais le démarrage est rapide, pour enchaîner processions, passages à la grotte, messes et chapelets sur ce lieu où la vierge est apparue 18 fois à Bernadette, et où elle est encore très présente. Un premier pèlerinage à Lourdes, cela signifie beaucoup de découvertes et d’apprentissages.

On est à l’école de la simplicité et de l’humilité, comme nous disait cette joviale commerçante italienne : «  Ma no, siamo tutti malati ! ». On a tous une maladie : ou la tête, qui ne pense pas bien, ou le cœur, qui ne sait pas aimer, ou le corps, qui a ses problèmes, on a tous quelque chose à guérir, il ne fait pas bon dire « les malades » et « les bienportants» ! ….

Ecole de patience et d’endurance : les transferts sont longs, beaucoup d’attente, de longs moments pour installer toutes les chaises bleues, ou pour laisser passer un autre cortège, Marseille par exemple ! Stations possibles aussi sous la pluie, mais personne ne bronche. Peu importe, on est là ensemble et c’est l’essentiel….

Ecole d’entr’aide et de bienveillance, chacun essaie d’aider, à sa mesure, là où il se trouve. On ne s’approprie pas un malade. On veille sur son voisin, quel qu’il soit. Et, pour le ménage, s’il y a un peu de bousculade au « vidoir », parce que tout le monde a besoin des balais en même temps, là aussi il y aura un temps pour chaque chambrée, pas de stress. On en profite pour jeter un coup d’œil sur ceux qui écoutent l’accordéon et la guitare qui font revivre les mélodies des bons souvenirs, et certains se mettent à danser, rhumatismes ou pas.

Ecole de prière et de confiance. On est avec toute l’humanité souffrante et priante et cette prière est contagieuse. C’est une prière en continu qui s’élève vers le ciel. On ne peut pas ne pas être saisi. Et on peut prier partout et à tout moment, pendant les offices mais aussi en tirant, en poussant, en marchant, en attendant ou en soignant. Ensemble, le Geste de l’Eau nous rapproche.

Un grand merci à tous, malades, personnes âgées, soignants, hospitaliers, jeunes, prêtres, pélerins….. pour ces quelques jours au « Paradis »

 

Pascale Tellier et Michelle Piffeau

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