Les disciples furent remplis de joie à la vue du Seigneur !

Se tenir au courant des affaires du monde provoque plus un désarroi ou une tristesse devant l’ampleur du mal dont l’humanité se révèle capable. Si nous voulions une vie paisible et une joie faite de biens matériels, les données et événements viennent contredire cette possibilité.

L’incarnation du Sauveur, la venue de Dieu au milieu des hommes que nous célébrons à Noël reste une Bonne Nouvelle capable d’assumer ces signes négatifs. Jésus vient au milieu d’une histoire troublée par des tensions entre peuple, il naît à Bethléem dans une précarité certaine. Pourtant, pour ceux qui viennent le voir, il procure la joie : les bergers, la sainte Vierge, Marie et son époux Joseph, les Mages…

Chaque messe est une possibilité de retrouver cette même joie : Le Seigneur Jésus se rend présent, caché derrière l’apparence d’un bout de pain, comme sa divinité se cachait derrière son humanité. Mais il est là et sa présence est bonne. Nous sommes ainsi invités à « raviver notre émerveillement pour la beauté de la vérité de la célébration chrétienne », lieu de joie et de paix car Dieu y exprime aujourd’hui encore la fidélité de son amour (pape François, Desiderio desideravi).

En nous préparant à la venue du Seigneur, qui est aussi une rencontre dans le quotidien de nos vies, nous pouvons nous aussi accueillir cette joie et cette confiance que donne l’Espérance.

L’Espérance est la vertu dont a besoin notre monde, et c’est celle de la liturgie : Viens, Seigneur, ne tarde plus !

Père Vincent Coutin

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