« C’est pour que nous restions libres que le Christ nous a libérés. Donc tenez bon et ne vous remettez pas sous le joug de l’esclavage ». (Galates 5,1)

Un certain vent de liberté semble secouer de nouveau notre société, marquée par une possibilité d’être en mouvement. Les beaux jours, la fin de contraintes réveillent le désir et appellent à l’extérieur. Des projets s’ébauchent, des envies se réalisent.

Devant tous les possibles, revient comme avant la question du choix : que vivre, puisque tout n’est pas réalisable ? Les vacances sont ainsi ce temps où nous pouvons ressaisir la dynamique de notre vie, sans la détacher du quotidien habituel pour ne pas vivre avec « un coeur partagé ».

La lettre de saint Paul aux Galates ouvre des horizons : notre vie ayant été renouvelée par le Christ, nous avons vécu en lui une libération. Profiter de cette liberté nouvelle pour retourner dans nos anciennes habitudes, c’est en fait retourner en esclavage.

Saint Paul, ici, oppose la « chair », c’est-à-dire une nature humaine tournée sur elle même, à « l’esprit », une nature humaine ayant accueilli la Vie nouvelle, venue du Christ qui a donné sa vie, ouverte ainsi à l’horizon plein de notre vie. Être libre, c’est alors un appel à vivre selon l’Esprit. Celui-ci étant l’amour du Père et du Fils, c’est donc le critère de la charité qui devient la clef : un amour qui s’ouvre, qui se penche, qui se donne. Tel peut être notre été !

« Vous en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, que cette liberté ne se tourne pas en prétexte pour la chair ; mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres ». (Galates 5,13)

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