Le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas, est fêté traditionnellement dans plusieurs pays européens du Nord et de l’Est de l’Europe (notamment la Belgique, le Luxembourg, le nord et l’est de la France, les Pays-Bas et l’Allemagne et la Suisse) mais aussi dans plusieurs régions du sud-ouest de la France, de l’Espagne et de l’Italie.
Saint Nicolas était évêque de Myre, en actuelle Turquie. Au cours de la persécution des chrétiens de 310, il est capturé et torturé. Il distribue la richesse dont il a hérité parmi les pauvres. Ce fait est rapporté par les évêques du IVe siècle Ambroise de Milan et saint Basile de Césarée et, pour cette raison, est considéré comme un fait historique.
Son culte, très populaire, est attesté depuis le VIe siècle en Orient et se répand en Occident depuis l’Italie à partir du XIe siècle.
Il a été proclamé protecteur de nombreuses nations et de nombreux corps de métiers, notamment des marins et des bateliers et donc comme chaque année les Bateliers du Lac et le Club des Plaisanciers ont à cœur de fêter leur saint patron.
En effet, l’histoire retient qu’un jour, des matelots sur le point de mourir lors d’une tempête sur la côte de Lycie, font appel à Nicolas pour venir à leur secours. L’évêque apparaît alors sur le navire, rassure les marins et les exhorte au courage. Il aide à la manœuvre des voiles, s’empare du gouvernail et les conduit ainsi au port pour disparaître sous leurs yeux. Les matelots se rendent alors à Myre, y reconnaissent leur sauveur et tombent à ses genoux.
A l’occasion de la traversée du Lac du Bourget, et de la messe célébrée par Mgr Ballot à l’Abbaye d’ Hautecombe, un bouquet de fleurs est jeté à l’eau en souvenir et communion de proches décédés ou de victimes d’accident sur le lac.