Temps de prière, jeûne et partage

Le vendredi 3 avril à midi quinze, le temps de prière, jeûne et partage devait avoir lieu à Tresserve, mais l’actualité en a décidé autrement .

Nous avons choisi de poursuivre la préparation de la célébration en conférence téléphonique et vous proposons de la vivre « façon confinement » : chacun chez soi, mais en communion…

Introduction à la célébration

Mot d’accueil : Gilda

Plus que jamais, en ces temps difficiles, en ces temps de confinement, et quoiqu’il en soit, en ce temps de carême, nous sommes tous invités à prendre du temps pour prier et partager. Comme cela a été décidé en EAP et en nous inspirant du livret du CCFD, nous vous proposons une réflexion sur le rôle de la femme :

• dans les évangiles
• dans le monde
• et au Vanuatu, où Myriam en défiant les codes de la tradition, a mis sa force et son enthousiasme au service de l’écologie humaine et environnementale.

SALUTATIONS : Jean-Claude

Chant d’entrée : METS TA JOIE DANS LE SEIGNEUR

REFRAIN
Mets ta joie dans le Seigneur
Compte sur Lui et tu verras
Il agira et t’accordera
Plus que les désirs de ton coeur (bis)

Remets ta vie, dans les mains du Seigneur Compte sur lui il agira
Grâce à son amour, ta foi apparaîtra Comme un soleil en plein jour

REFRAIN

Reste en silence devant le Seigneur Oui, attends-le avec patience
Grâce à son amour, ton pas est assuré Et ton chemin lui plaît

Le rôle de la femme dans les Évangiles

A commencer par Marie, qui la première a dit oui, un oui sans condition…

Marie nous conduit

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit :

« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors :

« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. ».

Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Anne et Catherine

Le rôle de la femme dans les évangiles

Il est à noter que le statut de la femme a bien évolué dans nos sociétés occidentales depuis le temps des Évangiles.

La place des femmes en Israël à l’époque de Jésus est certainement supérieure à celle qu’elles occupaient dans le monde oriental ancien : comme épouses et comme mères, elles sont, chez les juifs, nettement mieux respectées que dans les civilisations environnantes. Ainsi dans la tradition rabbinique, l’homme est tenu de respecter sa femme. Il ne peut l’abandonner plus de 30 jours, ni la forcer à avoir des relations conjugales. En outre, dans la maison et dans l’organisation matérielle de la vie quotidienne, elle a un pouvoir important.

Et pourtant, malgré tout, la femme est jugée inférieure à l’homme. Constamment considérée comme mineure au sens juridique du terme, elle dépend toute sa vie d’un homme. Un mari peut répudier sa femme pour motif grave sans que cette dernière puisse protester ; en revanche l’inverse n’est pas envisageable…

La société juive de l’époque ne remet donc pas en cause la supériorité masculine.

Jésus bouleverse l’image que ses contemporains se font de la femme et de sa place dans la société : son féminisme est évident et se manifeste constamment dans son existence quotidienne. Son souci de la reconnaissance du statut des femmes est attesté par la fréquence des rencontres que notent les évangiles. rit.

On le voit par exemple dans l’épisode de la guérison de la fille d’une Cananéenne (Mc 7, 24-30), ou dans le dialogue avec Marthe avant la résurrection de Lazare (Jn 11, 25-27).

Mais, en même temps, Jésus n’admet ni que les femmes s’enferment dans la vie domestique (Lc 10, 41), ni qu’elles se cantonnent à leur condition biologique. À la femme qui l’interpelle crûment en bénissant le ventre qui l’a porté et le sein qui l’a nourri, Jésus répond : « Bienheureux plutôt ceux qui font la volonté de mon père » (Lc 11, 27-28).

Jésus ignore ostensiblement les tabous qui pèsent sur les femmes qu’il rencontre :

• il se laisse toucher par la femme qui perd son sang (Mt 9, 20-22),
• il accepte l’hommage d’une pécheresse anonyme sous le regard réprobateur de Simon le pharisien (Lc, 7, 36-50),
• il demande de l’eau à une Samaritaine, l’étrangère infréquentable (Jn 4, 1-42).

Moins que par des paroles, la relation de Jésus et des femmes se révèle donc par des gestes ou des attitudes.

L’épisode du flacon de parfum brisé (Jn 12, 1-11) illustre sa proximité avec Marie de Béthanie. Au Calvaire, les femmes, nommées par leurs noms, donnent par leur présence une ultime preuve de leur fidélité. Et, au matin de Pâques, ce sont les femmes, venues parfumer le cadavre de leur maître défunt, qui reçoivent la révélation de la résurrection (Mt 28, 1-10, Mc 16, Lc 24, Jn 20, 10-18).

La Vierge Marie présente dans les quatre Évangiles, occupe dans l’histoire du salut et pour tous les chrétiens une place prédominante.

Elle est celle qui a dit oui, avec confiance mais aussi un énorme courage.

Elle est celle qui a porté Dieu en son sein, et qui, en rendant possible l’Incarnation a rendu le salut accessible à tous les hommes.

Elle est le symbole d’une épouse, d’une mère, et d’une femme exemplaire et courageuse.

Et elle est le symbole féminin de la chrétienté.

Jésus dira que la grandeur de sa mère vient de ce qu’elle a écouté la Parole de Dieu, l’a conservée dans son cœur et l’a mise en pratique.

 

Méditation : Jean-Claude

(Musique méditation nature zen)

 

Est-ce que moi j’ai le courage de dire oui en toute confiance avec Dieu ?

 

Chant : La première en chemin

La première en chemin, Marie tu nous entraînes à risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu
Et voici qu’est semé en l’argile incertaine de notre humanité, Jésus Christ, Fils de Dieu

REFRAIN
Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de foi
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu

La première en chemin avec l’Eglise en marche dès les commencements… tu appelles l’Esprit !
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche que grandisse le corps de ton Fils Jésus Christ !

REFRAIN
Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu

La femme dans le monde

Evangile de Saint Luc (10, 38-42)

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Réflexion : Nicole

De tous temps, et comme dans les évangiles, la femme a toujours eu un rôle, soit actif, soit passif, en fonction de l’époque et de sa condition de vie.

Ainsi, depuis 1977, les nations unies ont instauré la journée internationale du droit des femmes que nous célébrons le 8 mars.

Mais bien avant cette date les femmes luttaient pour leurs droits.

Cette journée nous permet de s’arrêter et de réfléchir sur les droits des femmes dans le monde.

Je vous rappelle qu’en France les femmes n’ont obtenu le droit de vote qu’en 1944 et le droit d’ouvrir un compte en banque ou de prendre un emploi sans l’avis de leur époux seulement depuis 1965 !…

Déjà au 19^ième et au tout début du 20^ième siècle, de nombreuses femmes dans le monde ont eu un parcours de vie remarquable.

Maria Montessori à une époque où les portes de l’université étaient fermées aux femmes Maria a dû, pour réaliser sa vocation, lutter âprement contre les préjugés de son temps. En tant que médecin, elle ne cessa de lutter contre les souffrances dont elle était témoin. Comme pédagogue, elle est la conceptrice d’une méthode d’enseignement.

Georges Sand, qui défia les préjugés et les conventions sociales de son temps pour devenir la première écrivaine professionnelle de France.

Marie Curie, héroïne de la science, femme de conviction mue par la passion du savoir.

Simone de Beauvoir, figure intellectuelle majeure du 20^ième siècle.

Françoise Dolto, pédiatre et psychanalyste des enfants.

Simone Veil, femme de combat et de dialogue après l’enfer de la déportation.

Agatha Christie, née en un temps ou l’émancipation des femmes semblait encore lointaine.

Indira Gandhi qui fut dirigeante charismatique qui conduisit l’Inde, un des pays les plus peuplés et complexes au monde, sur une voie de progrès et de liberté.

Plus proche de nous Mère Téresa, qui était au service de tous quelles que soient leur caste, leur croyance, leur race, leur nationalité.

Sœur Emmanuelle, surnommée la petite sœur des chiffonniers ou petite sœur des pauvres.

Greta Thunberg, toute jeune femme militante écologiste suédoise engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Pardonnez-moi, j’en oublie des milliers !

Au travers de toutes ces vies, bien sur les mentalités ont évolué avec le temps, des victoires ont bienheureusement été obtenues mais il reste encore bien du chemin à faire sur la route de l’égalité.

Nous avons tous en mémoire des noms de femmes actives qui ont laissé leur nom dans l’histoire.

Mais n’oublions pas celles qui, durant toute leur vie, sont restées et restent dans le silence en se mettant au service de leur famille ; leur seule responsabilité : tenir la maison, s’occuper des enfants et des parents âgés sans pouvoir donner le moindre avis.

N’oublions pas non plus ces femmes qui ont quitté le monde pour venir vivre près du Seigneur dans un couvent en promettant de vivre en communion paisible et silencieuse avec les autres, et pour le monde.

Toutes ces femmes sont également des héroïnes silencieuses.

Nous le savons il y a une très grande différence entre le Nord et le Sud sur notre terre.

Il reste des pays à l’heure actuelle où la femme a besoin d’un tuteur masculin : un exemple ainsi en Arabie Saoudite une femme doit demander l’autorisation de son tuteur masculin (mari, père, frère, oncle) pour voyager, travailler, se marier ou même voir un médecin. Cette situation existe au moins dans 16 pays selon une enquête du journal Le Monde.

De la Mauritanie au Yémen, en passant par l’Afghanistan et l’Egypte, on ne reconnait pas la majorité juridique aux femmes. On retrouve le même type de situation en Bolivie, où les femmes doivent obtenir l’autorisation de leur époux pour pouvoir travailler. En Russie, 456 professions sont interdites aux femmes.

Sur le plan législatif, beaucoup de pays ont encore une version très masculine du divorce, de l’avortement, du travail des femmes.

Les femmes sont encore bien trop souvent les victimes des inégalités et ce dans les quatre coins du monde : lois sur la famille, l’emploi, la violence, le mariage forcé de jeunes filles mineures.

Elles payent parfois doublement le prix des conflits, à la fois victimes des violences physiques et sexuelles : le viol étant souvent une arme de guerre.

Je voudrais parler de la famille, des familles, elles peuvent promouvoir ou détruire les chances des femmes et des filles de réaliser leurs droits. Elles peuvent offrir des environnements d’amour, de soins et d’épanouissement mais trop souvent elles sont un cadre de violation des droits des femmes et des filles où leurs voix sont réduites au silence et où les inégalités entre les sexes sont courantes.

Malgré les avancées faites et les combats menés par les féministes, l’égalité des droits des femmes dans le monde reste une étape cruciale de leur histoire.

Prière de Mère Térésa : La vie est la vie

La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est amour, jouis-en
La vie est mystère, perce-le
La vie est promesse, remplis-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est hymne, chante-le
La vie est combat, accepte-le
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le
La vie est la vie, défends-la.

 

Méditation : Jean-Claude

(Musique méditation nature zen)

 

Est-ce que je suis une personne proactive ou contemplative pour faire avancer les choses ?

 

Chant : Tu fais jaillir en moi des fontaines de joie

REFRAIN
Tu fais jaillir en moi Des fontaines de joie
O Seigneur Quand je pense à toi (bis)

Tu donnes un peu Plus chaque jour à ceux qui te cherchent avec amour, à ceux qui ont soif de toi.
Tu n’aimes pas les orgueilleux ni les oppresseurs des malheureux. Les petits sont tes amis.

REFRAIN

Tu viens combler les affamés, tandis que les riches aux mains fermées gardent un vide au fond du cœur.
Tu es fidèle à cet amour qui nous accompagne chaque jour, aujourd’hui comme autrefois.

REFRAIN

Myriam du Vuanatu

CHANT : Psaume de la création

REFRAIN
Mon Dieu, tu es grand, tu es beau, Dieu vivant, Dieu très-haut,
Tu es le Dieu d’amour ! Mon Dieu, tu es grand, tu es beau,
Dieu vivant, Dieu très-haut, Dieu présent en toute création !

Par tous les océans et par toutes les mers,
Par tous les continents et par l’eau des rivières, Par le feu qui te dit comme un buisson ardent, Et par l’aile du vent, je veux crier :

REFRAIN

Par toutes les montagnes et toutes les vallées,
Par l’ombre des forêts et par les fleurs des champs,
Par les bourgeons des arbres et l’herbe des prairies,
Par le blé en épis, je veux crier :

REFRAIN

 

Réflexion : Gilda

Introduction : Suite à la désignation du Vanuatu pour la journée mondiale de la prière œcuménique en 2021, préparée par les femmes, nous vous proposons le portrait de Myriam, une fervente militante de l’écologie.

Le Vanuatu, cher à mon cœur, puisque mon fils aîné y vit depuis 29 ans avec sa petite famille, est un archipel du Pacifique Sud d’environ 280.000 habitants, situé à l’est de la Nouvelle Calédonie. Il est composé de 80 îles qui s’étendent sur 1300 kilomètres. C’est un pays où la coutume est omni présente.

Par tradition, les femmes sont très souvent exclues des décisions. Elles ont été élevées avec la peur d’exprimer leurs opinions et leurs besoins. Mais aujourd’hui, elles se battent pour faire entendre leur voix et Myriam Malao est l’une d’elles.

Myriam Malao, 47ans, originaire d’une petite île, a grandi à Port Vila, la capitale, où elle vit toujours avec sa famille.

Elle est passionnée par de nombreux défis et problèmes modernes, mais avant tout, elle est passionnée par les gens et en particulier par la condition féminine.

Fait très rare pour une femme au Vanuatu, elle a ouvert sur le marché, lieu de vie de Port Vila, un restaurant « Chez Myriam ».

Grâce à sa volonté d’améliorer les conditions de vie des mamans, elle a réussi à leur faire suivre des cours de cuisine et à obtenir le certificat de sécurité alimentaire. Elle a étendu ce développement des compétences en trouvant du financement pour que 20 d’entre elles suivent une formation sur la sécurité alimentaire sur le marché.

Son amour pour la nourriture lui a donné accès à la révolution militante de l’environnement.

Au Vanuatu, comme partout dans le monde, les sacs plastiques polluent les océans. Ils tuent des dizaines de milliers d’oiseaux et d’animaux marins chaque année. Ils ne sont utilisés qu’une ou deux fois pour un court moment avant d’être jetés.

L’interdiction des sacs plastiques est vitale car la pollution des océans est une problématique très concrète.

Une pétition a été lancée pour l’interdiction de ces sacs et pour privilégier l’usage des sacs réutilisables et des paniers locaux.

Lorsque la campagne No Plastic a commencé en 2017, Myriam a immédiatement plaidé pour moins de plastique sur le marché, et a recherché des alternatives pour faire du Vanuatu un pays où l’environnement serait plus vert et plus sûr pour tous.

La pétition ayant eu un bel écho, le gouvernement a annoncé quelques mois plus tard l’interdiction d’objets en plastique à usage unique : sac en plastique, touillette, gobelet, assiette… Le pays sera même le premier au monde à interdire les pailles en plastique, et en 2020 les couches jetables. Un bel exemple de volonté politique particulièrement inspirant de cet État classé parmi les plus pauvres du monde. Ici, la protection de l’environnement dans sa globalité devient une nécessité vitale : c’est l’un des pays les plus touchés par le dérèglement climatique (montée des eaux et amplification des cyclones notamment).

Myriam est co-fondatrice de l’association Green Wave Vanuatu (vague verte du Vanuatu) : son but est d’agir pour la protection de l’environnement au Vanuatu. Elle encourage ainsi les actions politiques allant dans ce sens (interdiction d’objets en plastique, interdiction de la vente de glyphosate…), crée des pétitions, organise des campagnes de ramassage de déchets plastiques et réalise des actions de sensibilisation sur le sujet de la protection de l’environnement auprès de publics variés.

Suite à l’interdiction des sacs en plastique, l’association s’est réjouie de constater la reprise de l’artisanat local lié à la confection de paniers tressés en feuille de pandanus, un arbre local.

Dans son quartier, Myriam est généreuse de son temps pour les causes qui lui tiennent à cœur et organise le nettoyage mensuel de la rivière Tagabe avec la communauté, impliquant les jeunes dans ses actions.

Myriam incite les gens autour d’elle à se battre pour les causes en lesquelles elle croit. Elle lutte aussi contre la violence à l’égard des femmes depuis des décennies, et utilise ses fantastiques compétences de narration pour transmettre des messages de respect.

Aujourd’hui, Myriam Malao a reçu le prix Andy Lynch attribué par la Australian High Commission Vanuatu pour son fort engagement en faveur des femmes et de l’environnement.

 

Prière pour notre terre (Pape François)

Dieu tout puissant, tu es présent dans tout l’univers et dans la plus petite de tes créatures.

Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe, répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs sans causer de dommages à personne.

O Dieu des pauvres, aide-nous à secourir les abandonnés et les oubliés de cette terre, qui valent tant à tes yeux.

Guéris nos vies, pour que nous soyons des protecteurs du monde et non des prédateurs, pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction.

Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre des pauvres.

Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaitre que nous sommes profondément unis à toutes créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie.

Merci parce que tu es avec nous tous les jours.

Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

 

Méditation : Jean-Claude

(Musique méditation nature zen)

 

Myriam est courageuse.

Elle est passionnée et passionnante. Elle a le don d’entraîner les autres avec elle.

Elle met sa force et son enthousiasme au service de l’écologie humaine et environnementale.

Et moi ?

 

Chant : Psaume de la création

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau, Dieu vivant, Dieu très-haut,
Tu es le Dieu d’amour ! Mon Dieu, tu es grand, tu es beau,
Dieu vivant, Dieu très-haut, Dieu présent en toute création !

 

Notre Père

 

Notre temps de prière s’achève, nous vous remercions d’avoir partagé ce moment avec nous.
Chers amis, nous avions prévu de vous offrir une fleur du Vanuatu, et bien aujourd’hui, nous vous l’offrons virtuellement !!!! Viendra le jour, très prochain, où nous la déposerons dans vos mains.
Restons unis par la prière, restons unis par la pensée, échangeons des nouvelles ! Nous avons de la chance de pouvoir communiquer par téléphone ou par le net.

 

Bénédiction et envoi : Jean-Claude

 

Chant d’envoi : QUE MA BOUCHE CHANTE TA LOUANGE

De toi, Seigneur, nous attendons la vie, Que ma bouche chante ta louange.
Tu es pour nous un rempart, un appui, Que ma bouche chante ta louange.
La joie du cœur vient de toi ô Seigneur, Que ma bouche chante ta louange.
Notre confiance est dans ton nom très saint ! Que ma bouche chante ta louange.

REFRAIN
Sois loué Seigneur, pour ta grandeur, Sois loué pour tous tes bienfaits.
Gloire à toi Seigneur, tu es vainqueur, Ton amour inonde nos cœurs.
Que ma bouche chante ta louange.

Seigneur, tu as éclairé notre nuit, Que ma bouche chante ta louange.
Tu es lumière et clarté sur nos pas, Que ma bouche chante ta louange.
Tu affermis nos mains pour le combat, Que ma bouche chante ta louange.
Seigneur tu nous fortifies dans la foi ! Que ma bouche chante ta louange.

REFRAIN

 

Anne, Assunta, Catherine, Nicole et Gilda