Notre paroisse réunis douze communautés sur la ville d’Aix-les-Bains ainsi que sur les communes environnantes. Découvrez en plus sur chaque église.
A Aix-les-Bains
Eglise Notre-Dame
Contact : Presbytère Notre-Dame – 04.79.61.25.85
A l’issue du concours d’architectes lancé par la ville le 15 mars 1890, c’est l’architecte de Chambéry, Arthur Bertin, qui est choisi pour la reconstruction de l’église ; les travaux sont confiés à l’entreprise aixoise Paul Bonna. Commencés en 1892, ils ne s’achèvent qu’en 1900. Le sculpteur de Chambéry, Jean Carles, est sollicité en 1898 pour réaliser les chapiteaux et les sculptures ornementales extérieures. Les verrières du choeur sont l’oeuvre du maître-verrier lyonnais, Lucien Bégule.
L’église, orientée au nord, est entièrement construite en pierre calcaire : gros-oeuvre en moellons des carrières d’Antoger, soubassement, base des contreforts, corniches et cordons en pierre dure de Villebois, contreforts, piliers, pilastres, encadrements, arcs en pierre de taille des Estaillades et d’Injoux. L’édifice comporte un narthex encadré de deux chapelles, une nef de cinq travées flanquée de bas-côtés, un transept saillant et un chœur de deux travées droites et une abside, avec bas-côtés prolongés chacun par une absidiole. Le clocher de plan carré accosté de tourelles, s’élève, en façade, au-dessus du porche. Une crypte, accessible de part et d’autre par un escalier extérieur, est creusée sous la quatrième travée de la nef. Deux corps de bâtiment encadrent la première travée du chœur ; celui de gauche abrite la sacristie et celui de droite la bibliothèque. Ils comportent chacun deux niveaux ; le deuxième niveau au-dessus de la bibliothèque forme tribune, côté chœur, avec garde-corps à balustres. La nef, les bras du transept et les travées droites du chœur sont couverts de voûtes en berceau plein cintre avec doubleaux, les bas-côtés et la croisée du transept de voûtes en pendentif et les abside et absidioles de cul-de-four. Les grandes arcades en plein cintre retombent sur des piles de plan carré aux angles adoucis et moulurés auxquelles sont adossées les demi-colonnettes sur consoles supportant les doubleaux. Dans le chœur, les doubleaux retombent sur des colonnettes triples. L’ensemble des ouvertures est en plein cintre : baies simples dans le chœur et la nef, géminées dans les bas-côtés, triples dans le transept.
Eglise Saint-Simond
Contact : Noëlle CAMOZ – 04.80.55.00.65
La paroisse de Saint-Simon, supprimée à la Révolution, ne fut restaurée que vers 1960. Mais l´ancienne église ayant été détruite, il fut décidé d’en construire une nouvelle. Malgré le souhait du conseil municipal de voir implanter l’édifice dans le quartier en pleine expansion de Franklin-Roosevelt, le choix se porta sur un terrain situé en bordure de l’avenue de Saint-Simond, plus proche de l’ancien hameau. L´association paroissiale fit appel à l´architecte de Thonon, Maurice Novarina, qui conçut un édifice sans clocher. Le clocher actuel a été ajouté en 1977.
L’édifice, sensiblement orienté, est implanté en retrait de la rue dont il est séparé par un parvis revêtu de pavés de granit et bordé de murets en béton doublés de haies taillées. Un campanile, beffroi métallique supportant trois cloches superposées, occupe l’angle antérieur gauche du parvis, tandis qu’une croix, également en métal s’élève à droite du choeur. L’église se compose de deux corps de bâtiment, l’un en forme de trapèze, à un seul vaisseau, abritant la nef, l’autre, plus large et plus haut, également en trapèze, dans le prolongement du précédent, abritant le vaisseau du choeur à l’avant, et, à l’arrière, un rez-de-chaussée où se situe la sacristie et un étage carré occupé par une salle de cathéchisme accessible par un escalier extérieur. Chaque corps est couvert d’un toit en appentis en tôle. La construction associe béton, verre et bois. Les murs sont constitués de parements intérieurs et extérieurs en béton enserrant un isolant. Dans la nef, ils sont surmontés de vitres, de hauteur variable suivant les parties, dont les montants métalliques supportent le plafond sur poutres. Les vitres sont doublées de lames de bois verticales disposées obliquement et faisant office de persiennes. Les plafonds, inclinés suivant la pente inversée des deux toits en appentis, sont en bois résineux. Alors que le plafond de la nef monte de l’entrée vers le chœur, son pavement descend en pente douce. Le décor de l’ensemble est limité au jeu des matériaux. Seule une verrière en dalle de verre éclaire les fonts baptismaux situés dans l’angle antérieur gauche de la nef.
Eglise Saint-Joseph
Contact : Denise VALLON – 04.79.35.12.56
Datée de 1943, elle correspond à l’extension de la ville dans les quartiers des Bords du Lac. Le bâtiment est la transformation d’un hangar construit dans les années 20, ancien musée de la navigation.
En 2014, grâce aux paroissiens et au diocèse, en l’espace d’une année, le bâtiment a été rénové de fond en comble. La toiture – qui fuyait – aussi bien que la chaudière ont été retapées par des professionnels. Idem pour les fenêtres, les murs et même le chœur ont tous subi un important rafraîchissement.
Cette opération, qui a coûté environ 30 000 euros, a été financée par la paroisse des douze apôtres en Pays d’Aix mais aussi grâce à un legs et aux dons des paroissiens. Un concert de Pascal Gallet a également permis de récolter des fonds.
Les paroissiens ont continué à se rendre à l’église Saint-Joseph même lorsqu’elle était en travaux et ont également mis la main à la pâte en s’occupant, par exemple, eux-mêmes des peintures.
Eglise Sainte-Bernadette
Contact : Colette DURET – 04.79.35.55.76
En 1957, l´afflux de nouvelle population dans le quartier conduisit la paroisse à faire édifier une chapelle. Cette dernière, en bois, réalisée par Gaby Boisat, charpentier, fut remplacée, en 1963, par une église en béton, construite sur les plans de l´architecte de la Ville, Georges Noiray.
En 2008, l´église étant devenue trop grande, la nef a été séparée du chœur pour être transformée en salle paroissiale. Cette séparation a nécessité le réaménagement du chœur et le déplacement des trois verrières qui ornaient le mur du fond de la nef à l´intérieur de l´actuel sanctuaire.
L´édifice, se compose de trois corps de bâtiment : la nef rectangulaire, précédée d´un étroit vestibule, le choeur plus élevé, de plan proche du carré, et la sacristie accolée à l´élévation droite du choeur. Chaque corps est couvert en appentis, les pentes des toits de la nef et du choeur étant inversées. Au nord, un étage de soubassement rachète la dénivellation du terrain. Un escalier de secours, parallèle au chevet, donne accès au choeur.
La nef, à un seul vaisseau, est couverte d´un plafond incliné et lambrissé supporté par une charpente en béton dont les fermes profilées forment un seul tenant avec les supports latéraux. Elle prend le jour latéralement par des baies horizontales. Sur le mur du fond, l´emplacement des baies verticales situées de part et d´autre du tambour, est muré.
Le chœur, surélevé de 2 degrés par rapport à la nef, prend le jour au sud, au-dessus du toit de la nef, par des baies horizontales garnies de dalles de verre. Deux baies verticales garnies de vitraux sont percées dans le chevet plat orienté au nord.
A Pugny-Chatenod
Eglise Saint Maurice - Pugny-Chatenod
Contact : Renée BOIS – 04.79.35.17.18
L’ancienne église se trouvait au sud du village ; trop éloignée de celui-ci, trop petite et en mauvais état, il devint nécessaire de la reconstruire au chef-lieu. Après plusieurs hésitations quant à son implantation, c’est finalement sur le terrain du recteur Bellemin, cédé à la commune suite à un échange de parcelles, que débutent en juin 1833 les travaux de construction d’après les plans et devis de l’architecte Tournier dressés le 3 janvier de la même année. L’entrepreneur Guichard est adjudicataire du chantier dont le procès-verbal de réception d’œuvre est arrêté à la date du 13 février 1834. Le coût des travaux qui s’élève à 9 326 livres neuves ne comprend pas le blanchissage intérieur de l’église, dont le décor est réalisé ultérieurement, le 13 novembre 1846, par convention passée avec le peintre décorateur Jean Restelli le 2 juin précédent. En 1845 l’architecte Besson est mandaté pour le remplacement des ardoises des toitures de l’église qui sont de mauvaise qualité ; les travaux sont menés à bien par Nicolas-Marie Damesin en décembre 1850. Dix années plus tard, en 1891, François Girod, entrepreneur d’Aix-les-Bains réalise plusieurs travaux à l’église dont la reconstruction de la voûte dite coupole en bois de la croisée du transept, par une voûte en tuf enduite au ciment, d’après les plans et devis de l’architecte aixois Sébastien (?) Lubini. En 1914 d’autres travaux sont réalisés à l’église : démolition partielle du plancher et remplacement de celui-ci par des carreaux de ciment. Enfin Louis Balmet, maître verrier de Grenoble, réalise en décembre 1935 trois vitraux à l’église.
L’église paroissiale de Pugny-Chatenod est orientée et possède un plan de type croix latine. L’entrée principale s’effectue par la façade ouest, accessible par un escalier en pierre de trois degrés rectangulaires, et percée d’un oculus. La nef, à travée unique et voûtée d’arêtes, est éclairée par deux baies hautes en demi-lune, semblables à celles qui éclairent également les deux des bras du transept et le chœur. Le transept a ses deux bras surélevés d’un degré et voûtés en berceau en anse de panier ; la croisée est coiffée d’une voûte plate. Le chœur, surélevé de deux degrés et terminé en abside semi-circulaire, est voûté d’arêtes. A la retombée des voûtes, une corniche moulurée court sur tout le pourtour intérieur de l’église. Au droit des nombreux arcs doubleaux peints en rose clair, sous la corniche de même couleur, s’élèvent des pilastres plats de couleur rose sombre avec chapiteau et base moulurée ; les murs et voûtes sont de couleur crème. Le sol du chœur et le passage central, depuis l’entrée jusqu’au chœur, sont carrelés de carreaux de ciment ; de couleur grise et blanche, ils forment des motifs de damiers, les bordures ont un décor de volutes, de losanges, et au-devant des marches du chœur, des carreaux ornés d’étoiles à huit branches forment une croix avec degrés. Le restant du revêtement du sol est en parquet.
La travée de chœur dessert au sud une sacristie plafonnée et éclairée au sud par une baie en calcaire plein-cintre avec chanfreins et barreaux ; une baie rectangulaire en calcaire est percée dans le mur est, au-dessus de la sacristie. En opposition à la sacristie se trouve le clocher accessible au nord et au sud depuis le chœur et l’extérieur. Le clocher comprend quatre niveaux ; les trois premiers sont éclairés par un jour haut et étroit ménagé dans le mur est, le dernier, correspondant à la chambre des cloches, est percé de quatre hautes baies en plein-cintre fermées par des abat-sons.
L’édifice religieux est constitué de murs maçonnés en moellon de calcaire et enduits au ciment blanc. La toiture débordante est en ardoise, avec avant-toits fermés et lambrissés. La nef, les bras du transept et la travée de chœur sont à longs pans, avec croupe aux extrémités du transept et croupe polygonale au-dessus du chœur. Le clocher est coiffé d’un toit en pavillon avec égouts retroussés. Plusieurs éléments en amortissement sont placés sur les toitures : épis de faîtage au sommet des croupes, croix en bois de section carrée au-dessus de l’entrée, et coq en métal sur le clocher.
A Brison Saint-Innocent
Eglise Saint Maurice - Brison Saint-Innocent
Contact : Denis CLOUET – 04.79.54.36.98
Selon la tradition, une légion romaine de 6500 hommes convertie au christianisme, général en tête, fut décimée par un barbare empereur pour avoir refusé d’arrêter et persécuter des groupes de paysans gaulois en révolte contre le fisc impérial …et donc pour n’avoir pas voulu renoncer à leur foi chrétienne; cette légion était la légion thébaine recrutée à Kémèt, en Thébaïde (Egypte antique) et …le général était Maurice (parfois représenté de couleur noire en raison de son origine, dans l’iconographie)…et le tyran était l’empereur Maximien.
Et St Innocent n’était autre qu’un compagnon de Maurice, l’un des cinq porte-étendards de la légion, valeureux comme lui au combat et valeureux comme lui dans sa foi. Cet horrible massacre eut lieu le 22 septembre 286. Le martyre de Maurice et de ses compagnons eut une portée considérable dans la région et fut à l’origine de la conversion du Valais, d’une partie de la Suisse romande, de la Savoie et du nord de l’Italie.
Vers le Vème siècle, une église dédiée à Saint Innocent fut élevée, selon toute vraisemblance, à l’emplacement d’un temple romain en l’honneur du dieu Mars. Le 11 juin 1872, l’église agrandie et rénovée, est consacrée par l’évêque de Tarentaise ; elle sera désormais dédiée à St Maurice, patron de la paroisse.
A Tresserve
Eglise Sainte Marie-Madeleine - Tresserve
Contact : Gilda CUMBO – 0479612271
La paroisse, placée sous le vocable de sainte Marie Magdeleine, est citée au XIIe siècle. Desservie par un vicaire non astreint à résidence, elle dépend du prieuré Sainte Marie d’Aix devenu collégiale en 1513. A gauche de l’église actuelle et à l’emplacement du parking se trouvaient une ancienne église et un cimetière. Elle comprend trois chapelles dédiées à saint Théodule, à la bienheureuse Marie de Pitié et à saint Antoine.
En 1458 le bâtiment est réparé et modifié : consolidation du chœur par des contreforts, construction d’un plancher et d’une tribune dans la nef et pose d’un pavement à l’entrée. En 1684 sont construites deux nouvelles chapelles dédiées à Notre Dame du Rosaire et aux saints Abdon et Sennen (patrons des tonneliers et invoqués pour la guérison des enfants aveugles ou noués d’une part et contre la grêle et les sauterelles d’autre part). En 1782, lors d’une visite pastorale, Monseigneur Michel Conseil, évêque de Chambéry, déplore l’humidité et l’exigüité de la vieille église qui n’a que 5 m de hauteur et une surface totale de 156 m2 alors que la population compte 700 âmes.
En 1820 un presbytère est adossé au chœur de l’église suivant les plans de l’architecte Bernard Trivelli, ce qui permet d’avoir un prêtre résidant permanent. En 1829 une nouvelle cloche, fondue par l’entreprise Mugnier de Chambéry, est installée pour remplacer la cloche d’origine, défaillante. Comme le résultat n’est pas satisfaisant elle est de nouveau fondue par son fabricant. Par la suite toutes les visites pastorales confirment la nécessité d’une plus grande église. En 1831 le comte Pierre de Buttet et sa fille lèguent 1600 livres pour « entretien perpétuel d’une lampe ardente jour et nuit devant le Saint Sacrement ».
Une nouvelle église d’une surface de 275 m2 sera construite à côté de l’ancienne. Lors du passage de l’Impératrice Eugénie à Tresserve, Mme de Pierrefeu, épouse du maire, fait la requête suivante :
« Laissez sur notre colline un éternel souvenir de votre passage. Nous avons entrepris la construction d’une église, mais nos ressources sont moins grandes que notre foi et nous ne pouvons rien si votre majesté ne nous dit : je suis avec vous »
L’édifice est de style néogothique, en forme de croix latine. Le clocher et la sacristie sont accolés symétriquement à l’avant chœur et le toit est en ardoise d’Anjou. Une stèle funéraire romaine comportant une épitaphe en latin est encastrée dans le mur à l’extérieur, à gauche de l’entrée. L’inscription serait une dédicace de Pompeius Fuscillus aux Dieux Mânes de sa mère Pompeia Marina.
Le vitrail central du chœur, offert par Ellen Willmott, propriétaire entre 1890 et 1920 du château, actuelle mairie, représente le Christ ressuscité et sainte Marie-Madeleine. Le chœur était revêtu de boiseries et de stalles en noyer. L’autel était en plâtre moulé et supportait deux rangs de candélabres superposés. Il a été remplacé dans les années 60 par l’autel actuel en grès des Vosges. La chaire hexagonale, décorée de peintures religieuses, était surmontée d’un dais en noyer sculpté. Son pied moulé représentait la tête de Lucifer. Elle était située à l’angle de la chapelle de la Vierge et de la nef. Dans les deux chapelles latérales, on trouvait des chaises sur lesquelles étaient fixées des plaques de cuivre (ou qui étaient marquées au fer) indiquant les noms des familles auxquelles elles étaient réservées. Dans la nef il y avait trois bancs fermés pour des familles de notables.
Un énorme calorifère à charbon, entretenu par le bedeau, permettait de chauffer la nef en hiver. L’entrée dans l’église se fait par un tambour offert par Mrs Bellingham, propriétaire entre 1895 et 1930 du domaine qui portait son nom.
La chapelle sud comporte le baptistère. Au-dessus on peut voir une statue en bois de saint Jean baptisant le Christ et sur la droite une statue de saint Joseph portant Jésus. Le presbytère a été détruit et remplacé par une maison communale intégrant un nouveau presbytère et un parking : décision prise en 1965 et fin des travaux en 1968. En 2007 l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine a fait restaurer et réinstaller sur les murs de l’église le chemin de croix d’origine. Il avait été déposé, ainsi que la chaire et la table de communion, lors du Concile Vatican 2 dans les années 60.
A Méry
Eglise Saint Jean Baptiste - Méry
Contact : BATSALLE Patrick – 04.79.63.61.19
Placée sur la voie romaine secondaire de Lémenc à Genève, Méry a donné lieu à des trouvailles archéologiques : une médaille de l’Empereur Commode en 1848 et des fragments d’inscriptions romaines (CIL XII C 2 434). On peut l’identifier avec une villa du nom de Mariacum donnée en 867 par le roi carolingien Lothaire Il à son épouse répudiée Thiberge. Ensuite, c’est le silence jusqu’en 1232, date à laquelle le comte Thomas de Savoie donne en aumône à l’abbaye d’Hautecombe le temporel sur le village de Méry, avec ses hommes, dépendances et terres, donation confirmée en 1282 par un acte qui comprend également le château de Pombeau à Saint-Pierre de Curtille. Mais l’église avait déjà été cédée vers 1110 par Saint Hugues, évêque de Grenoble, ainsi que celle de Clarafond, au prieuré de chanoines réguliers de Saint Jeoire. La paroisse resta annexée à Clarafond jusqu’en 1684, le même curé les desservait. En 1774, le Chapitre de la Sainte Chapelle, abbé titulaire d’Hautecombe, consigne le fief de Méry. En 1780 les droits de la sainte Chapelle sur Méry furent transférés à la Cathédrale de Chambéry. L’église actuelle a été construite en 1852, elle est dédiée à Saint Jean Baptiste, et le 24 juin est toujours sa fête patronale.
A Drumettaz-Clarafond
Eglise Saint Maurice - Drumettaz-Clarafond
Contact : QUAY-THEVENON Odile – 04.79.61.28.95
L’Eglise Saint Maurice est dédiée à Saint Maurice, patron de Drumettaz Clarafond et fêté le 22 septembre. En 1723, les paroisses de Drumettaz et Clarafond s’unissent en une seule commune et une seule paroisse. En 1839, l’état général de l’église est jugé vétuste et dégradé. Le conseil municipal vote la construction d’une nouvelle église et d’un nouveau presbytère, l’ancienne église (la chapelle St Maurice à l’orée du bois ne peut accueillir que 436 personnes alors que la commune compte 1000 habitants). En 1839, le lieu de l’implantation de la nouvelle église est choisi par l’évêque en 1840 : lieu dit Bardot (chef lieu), à Clarafond, terrain central situé à 22 minutes de Fresenex, 20 minutes de Drumettaz, 12 minutes de Sérarges. En 1859 a lieu la pose de la première pierre et en 1863 sont réceptionnée l’église et le presbytère (Dépenses : église, cloche et presbytère 61 500 frs). En 1911 la foudre tombe sur le clocher. La réparation est faite mais le budget étant très élevé, il est décidé de réaliser une toiture terrasse (2800 frs), unique dans notre région. Dans la nuit du 28 au 29 juin 1976, un incendie criminel (bidon de mazout vidé sous la porte principale) contraint l’église a rester fermée jusqu’au 24 juillet 1977. Les offices ont lieu à l’église de Mouxy ainsi que dans une salle aménagée dans les anciennes écoles de Drumettaz.
Les 3 cloches présentes dans l’église :
La petite, 74cm de diamètre pèse 250kg est appelée Victoire Jeanne d’Arc, date de 1917, la moyenne, 92cm de diamètre pèse 470kg, date de 1858, la plus grosse, 1m25 de diamètre pèse 1150kg est appelée Jeanne Louise Antoinette, est refondue en 1917. L’horloge offerte par le curé Besson, date de 1904. Un système électrique a été installé en 1983, avant le mécanisme devait être remonté une fois par semaine.
A Mouxy
Eglise Saint Jacques le majeur - Mouxy
Contact : Exertier-Monnard Marc
Mouxy est une paroisse – ecclesia de Mauseu – qui dépend du prieuré de Clarafont selon un acte de 1344. À cette période, une nouvelle église dédiée à saint Jacques-le-Majeur est édifiée. Auparavant, celle-ci dépendait soit du prieuré de Saint-Pol soit de Saint-Hippolyte sur Aix. La paroisse est rattachée par la suite au prieuré d’Aix au XVIème siècle. On apprend que le curé de l’église, en 1340, devait à l’évêque lors de sa visite pastorale une procuration de 9 florins. En 1494, les fruits ou revenus de la cure sont estimés à 50 florins. L’église ne possède pas à l’origine d’image de son saint patron, ni autre objet de culte. En 1678, elle possède des reliques de saint Jacques, de saint Alexis et de la vraie croix.
Le village de Mouxy compte environ 30 feux en 1494 et 1497. Au siècle suivant, on passe à 42 feux et 440 communiants. Ils sont 420 communiants en 1667. Le nombre se maintient par la suite pour atteindre environ 300 habitants dont 220 communiants en 1729.
L’église fut reconstruite au XIXème siècle ; La 1ère pierre fut posée en 1853, sur l’emplacement de l’ancienne église, (carré long et bas de 1180 pieds – environ 40 m2) où l’on entrait par une porte latérale (porte gothique de la sacristie actuelle). L’entrepreneur Joseph Rubino traça les plans et fut chargé d’exécuter les travaux. Style adopté : plein cintre et basses nefs, qui rappelle le roman. On conservera le clocher primitif (rehaussé dans les années 1870) et une partie de la sacristie en les intégrant dans la nouvelle architecture. Les briques qui servirent à la confection des voûtes furent cuites à Mouxy même dans le champ des Chaffardons. La construction dura plus de 2 ans et l’inauguration eut lieu en 1855. Outre l’entretien normal, l’Eglise fut décorée et légèrement modifiée en 1902: peintures de Jean-Baptiste Grosso, statues, vitraux puis restaurée successivement en 1937 et 1992.
A Trévignin
Eglise Saint Laurent - Trévignin
Contact : Monique MAILLAND – 04.79.34.12.88
Église construite en 1832 par l’entrepreneur Georges Vuillermet, de Chambéry, sur les plans de l’architecte Joseph Tournier.
Eglise à plan en croix latine avec abside semi-circulaire. Elle comprend une nef à un vaisseau, de deux travées barlongues et une croisée de plan carré, couvertes de voûtes d’arêtes à lunettes, encadrée de deux chapelles formant transept voûtées en berceau transversal, et un choeur comprenant une travée droite voûtes d’arêtes avec lunettes et une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four avec lunettes. La travée de choeur est encadrée de deux pièces de plan presque carré : au sud, sacristie des objets religieux ; au nord, dépôt dans le soubassement au clocher (murs épais, amincis par des arcs formerets), qui compte quatre niveaux (accès au beffroi par des échelles).
La façade a une élévation ordonnancée cantonnée de pilastres doriques colossaux (base en pierre de taille) soutenant un entablement et la corniche surmontée d’un fronton triangulaire (décor peint : voir Décor ; inscription gravée sur l’entablement au-dessus de la porte : DOM). La porte principale a un encadrement en pierre de taille, avec chambranle à crossette et linteau droit monolithe ; la fenêtre de cette façade a un encadrement à ébrasement, avec imposte et agrafe. L’église a une porte latérale (à linteau droit), dans la deuxième travée, côté sud. Les fenêtres sont à une lancette en plein-cintre, placées au-dessus de la corniche intérieure (une par travée et par bras du transept, deux dans l’abside, une baie axiale à l’ouest, pas de baie axiale dans l’abside ; une fenêtre dans la sacristie). Les niveaux du clocher sont percés d’une petite fenêtre rectangulaire par niveau, et d’une fenêtre en plein-cintre sur chaque face du beffroi.
A l’intérieur, l’élévation est rythmée de pilastres d’ordre dorique surmontés d’un entablement et d’une corniche continue. Les murs et les éléments architectoniques sont ornée d’un décor peint au pochoir. Le sol est en plancher, avec allée centrale en ciment à décor de croisillons, et dallage dans le choeur.
Les murs sont en moellon de calcaire enduits, avec angles en pierre de taille laissée visible ; l’enduit est lisse et rose, avec éléments d’architecture en blanc, sur la façade principale, en chaux et ciment ocre clair sur le reste de l’édifice. Les encadrements sont en calcaire (appuis en ciment pour les fenêtres sauf les jours du clocher). Les toits sont en ardoise, à longs pans et croupe ronde sur le chevet ; sur le clocher, toit en flèche carrée.
Au Viviers-du-Lac
Eglise Saint Vincent - Viviers-du-Lac
Contact : Roselyne KESLER – 0662560314