SEMINAIRE
Il avait grandement à cœur de pouvoir instituer un séminaire en la présente ville et il m’a souvent dit à ce propos que s’il avait 3 ou 4000 écus que personne ne connait il les emploierait à cela. (Témoignage de Michel Favre au 1er procès article 27)
Entre les choses qui pourraient aider ce pauvre et affligé diocèse de Genève, l’une des principales serait l’érection d’un séminaire. (Lettre au cardinal Bellarmin 1616)
Je désire obtenir une lettre de la congrégation des évêques, à moi et au clergé de ce diocèse, par laquelle il me soit enjoint d’ériger un séminaire pour ceux qui prétendent à l’état ecclésiastique. (Lettre à Don Juste Guérin Janvier 1618)
SANGSUE
Voyez-vous, ceux qui jugent mal et médisent de leur prochain sont des sangsues qui ne savent que tirer le mauvais sang et laisser le plu pur dans les corps. (Ascétisme et mystique, tome XXVI P.209)
SECHERESSE SPIRITUELLE
Rien n’est plus utile, rien ne porte plus de fruits lorsqu’on se trouve dans un état de sécheresse spirituelle que de ne point s’entêter dans le désir d’en être délivré. Je ne dis pas qu’on ne doive pas souhaiter d’en être délivré, je dis de ne pas s’y arrêter. Pour finir disons ceci : au milieu de toutes nos sécheresses et stérilités, ne perdons jamais courage, attendons patiemment le retour le retour des consolations sans rien changer dans notre manière de vivre. N’abandons aucun de nos exercices spirituels et même, s’il est possible, multiplions nos bonnes œuvres. C’est une grave erreur que l’on trouve et notamment chez les femmes de croire que le service de Dieu que nous faisons sans goût, sans élan, sans sentiment soit moins agréable à la divine majesté. Bien au contraire nos actions sont comme les roses : fraiches elles ont plus de grâce certes mais sèches elles dégagent plus de parfum. Ainsi nos œuvres nous plaisent davantage lorsqu’elles sont portées par l’élan de notre sensibilité, mais accomplies dans la sécheresse et la stérilité, elles ont plus de parfum aux yeux de Dieu. (Introduction à la vie dévote § 435-436-437)
