HORLOGE
Je passerai le carême à faire résidence dans ma cathédrale et à rebeller mon âme qui est presque toute décousue par tant de trace qu’elle a souffert… C’est un horloge détraqué, il faut le démonter pièce à pièce et après l’avoir nettoyé et huilé le remonter pour le faire sonner juste. (Lettre à un ami en 1607, au retour d’une tournée de visites pastorales)
HUMOUR : (de celui qui a dit un saint triste est un triste saint)
A son frère Jean François, son coadjuteur qui faisait la pôte (la tête) : « Savez-vous bien mon frère qu’il y a dans le monde une personne que vous avez rendue bien heureuse ? C’est celle qui eut été votre femme si vous vous fussiez marié » (Vie de st François tome 2 P. 255)
A l’issue de sa prédication (à Thonon), un hérétique nommé André Lièvre s’approcha et lui dit : vous prêchez que quand on a été frappé sur une joue, il faut tendre l’autre. Si à cette heure je vous donnais un soufflet sur la joue, feriez-vous ce que vous prêchez en tendant l’autre joue ? Le bienheureux en souriant lui dit : mon ami je sais bien ce que je devrais faire mais je ne sais pas ce que je ferai. Veux-tu en faire l’expérience ? Et cet arrogant hérétique se retira tout confus. (Témoignage de Pierre bouvard au premier procès de canonisation, article 11)