MESSE du JEUDI 5 NOVEMBRE 2020
Psaume 104 – Refrain : Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles ;
Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face ;
Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de ses prodiges, des jugements qu’il prononça.
Vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis.
Le Seigneur, c’est lui notre Dieu : ses jugements font loi pour l’univers.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc ( 15,1-10)
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : »Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! »Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui ont pas besoin de conversion. « Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue ! »Ainsi je vous le dis : il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Méditation par les sœurs dominicaines du Monastère N-D de Beaufort en Ille et Vilaine
Quelle joie de recevoir aujourd’hui de l’Eglise les paraboles de la miséricorde : ouvrons grand notre cœur pour y laisser entrer la joie de Dieu. Il a créé l’homme « pour avoir quelqu’un en qui déposer ses bienfaits », nous dit saint Irénée, Père de l’Eglise du IIème siècle. Et l’homme s’est éloigné. Nous pouvons imaginer la joie de Dieu quand, descendu dans les ravins de la mort, il y a retrouvé sa brebis, l’a soignée, posée sur ses épaules. Avec elle, il est remonté vers la vie. Cette brebis, c’est nous, c’est un proche, un être aimé, nos contemporains, et c’est toujours l’humanité. La joie de Dieu est là : l’homme est sauvé. L’homme de tous les lieux, de tous les temps. L’universalité du salut n’est pas un vain mot. Osons croire au salut, osons espérer en la vie, osons accueillir et donner la miséricorde.